Dans notre pays, la maison à ossature bois concerne un public encore restreint : moins de 5 % du marché de la construction neuve, toutes techniques confondues.
Il a fallu attendre l’année 2001 pour que l’administration, prenant en compte les avantages liés à ce type d’architecture, déclare son intention de porter la part de la construction bois à 8 %. Ces avantages quels sont-ils ? Ils se déclinent bien sûr en plusieurs grands axes, mais à peu près tous peuvent se rapporter à une dimension écologique et/ou énergétique.
En premier lieu se situent les qualités intrinsèques du matériau « bois » : légèreté, souplesse, résistance mécanique, bon isolant naturel, plusieurs fois recyclable, économique à tous les stades. Quelle que soit la technique de construction employée, ses qualités apparaissent. En effet la diversité de ces techniques tient plutôt à des savoir-faire de différentes origines ou à des réponses techniques précises qu’à la nature du matériau lui-même.
Rappelons les principales possibilités de construction bois, qui peuvent à leur tour se décliner en sous-familles : l’ossature bois plate-forme, l’ossature poteaux-poutres, le bois massif empilé, le bois cordé.
Le matériau bois est sans doute le plus écologique que la nature ait fourni à l’homme. Mais d’abord définissons rapidement ce que nous entendons par écologique : c’est la capacité pour un matériau ou une technique d’utiliser les ressources naturelles en perturbant le moins possible les cycles biologiques des systèmes vivants de l’écosystème planétaire, et ce pendant tout le processus, production ou culture, fabrication, utilisation, recyclage et élimination.
Dans cet esprit, on constate que le bois à toutes les étapes de sa vie, entre parfaitement dans cette définition, pour peu que l’on utilise des ressources locales, d’ailleurs abondantes et qu’on abandonne le recours aux essences dites « exotiques », génératrices de désordres économiques, sociaux, géopolitiques, écologiques, énergétiques et j’en passe.